Tout savoir sur ce baromètre !
Ce baromètre a pour objectif d’appréhender la satisfaction des juristes d’entreprise dans leur milieu professionnel.
Chaque juriste peut désormais se situer par rapport aux résultats globaux obtenus.
Ce baromètre donne l'opportunité aux responsables et directeurs/trices juridiques d'appréhender ce qui engendre la satisfaction et l’insatisfaction des juristes.
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C'est le nombre de répondants - édition 2023
Edition 2023
Des juristes encore un peu plus satisfaits (+1 point)
82% des répondants sont globalement satisfaits, soit une progression d’un point par rapport à 2022 et
de 4 points par rapport à 2021.
L'ambiance de travail au sein de la direction juridique est stable et reste sur des valeurs élevées (8 juristes
sur 10 satisfaits !).
Des juristes toujours satisfaits du rapport présentiel/télétravail (+1 point)
Le rapport présentiel/télétravail satisfait 79% des juristes et semble se stabiliser puisqu’il ne progresse
que d’un point en 2023. Le bon équilibre serait-il donc atteint par les directions juridiques ?
Des juristes plus satisfaits de leur rémunération (+ 5 points) et mieux valorisés et reconnus (+11
points)
52% des répondants sont globalement satisfaits de leur rémunération, chiffre en hausse de 5 points par
rapport à 2022 et de 4 points par rapport à 2021. Ils sont 7 sur 10 à se considérer valorisés et reconnus,
en très nette progression depuis 2022 (+11 points).
Mais trop de juristes supportent une charge mentale importante (+5 points)
Près de 9 juristes sur 10 déclarent supporter une charge mentale importante, chiffre en progression
régulière qui illustre l’importance grandissante du droit dans l’entreprise mais aussi la taille insuffisante
des équipes de juristes. Un sujet d’une particulière attention pour les années à venir d’autant qu’ils sont
près de 20% à mettre la note maximale indiquant être « absolument d’accord » avec le constat que leur
charge mentale est importante.
Et la retraite dans tout ça ?
Près de 60% des juristes sont opposés à la réforme des retraites avec des nuances à apporter en fonction
de la séniorité et de la fonction occupée. 65% des répondants aimeraient partir avant 64 ans mais seuls
9% pensent pouvoir effectivement partir avant cet âge. A l’inverse, ceux exprimant le souhait de partir
à 64 ans ou plus sont 15% alors que le chiffre bondit à 75% des répondants qui estiment qu’en réalité,
ils partiront effectivement à 64 ans ou plus, donc très loin du souhait exprimé. Et 50% considèrent cet
écart comme acceptable. Enfin, travailler plus longtemps serait envisageable à condition de travailler à
temps partiel et de réduire la charge de travail.
Accepter de travailler plus longtemps passe nécessairement par l’amélioration de la satisfaction au
travail, l’épanouissement dans la vie professionnelle et des rythmes de travail adapté.